Olivier Gendebien (12 janvier 1924 – 2 octobre 1998)Né à Bruxelles, en Belgique, Olivier Jean Marie Fernand Gendebien, issu d’une famille noble qui lui donna le titre de Baron, fait de grandes études d’ingénieurie à l’université. Il s’illustrera pendant la seconde guerre mondial en rejoignant le mouvement de résistance Belge. Puis, il partira travailler dans le secteur forestier au Congo. C’est là qu’il découvrira le sport automobile grâce à un ami, Charles Fraikin, pilote de rallye qui le prendra comme copilote. De retour en Belgique, Olivier Gendebien se lance alors dans la compétition dès 1952 au volant d’une Veritas, puis d’une Jaguar, et dispute plusieurs courses de rallye. Il commencera par des petites compétitions comme le G.P des Frontières puis participera à son premier Liège-Rome-Liège où il terminera 22ème.
En 1953, au volant d’une Ferrari 166 MM, il décroche sa toute première victoire à la coupe de Spa. Il se fera alors remarquer par ses qualités de pilotes récompensées le plus souvent par des deuxièmes places, comme lors de son deuxième Liège-Rome-Liège. En 1954, il s’illustrera à nouveau au rallye des Tulipes at aux Mille Miglia en catégorie GT.
Enfin, en 1955, la victoire arrive dans le Rome-Liège-Rome et à la Coppa d’Oro au volant d’une Mercedes-Benz 300 SL. Ses qualités de pilote ont vite été remarquées par Enzo Ferrari qui l’engage en 1956 comme pilote d’essais et de réserve en F1. De ce fait, Olivier Gendebien ne pilotera qu’occasionnellement en G.P, devant même laisser sa voiture au dernier moment comme au G.P de Reims 1958, situation pas toujours facile à vivre, même pour ce « gentleman ». Gendebien ne participera qu’à 14 G.P, de 1956 à 1961, montant néanmoins deux fois sur le podium en 1960 au volant d’une Cooper-Climax.
Mais c’est en endurance, pour laquelle il avait été pressenti par Enzo Ferrari, qu’il a pu exploiter ses qualités indéniables et se forger un palmarès impressionnant au côté de coéquipier comme Hill, Musso, Bianchi ou son compatriote Paul Frère. Olivier Gendebien remporta les 1000 km de Paris 1960, les 1000 km du Nurburgring 1962, deux fois les 12 H de Reims, tois fois la Targa Florio et les 12 H de Sebring et participa huit fois aux 24 H du Mans pour en remporter l’édition 1958, 1960, 1961 et 1962.
C’est d’ailleurs après cette dernière victoire Mancéenne que Olivier Gendebien, agé de 38 ans, décidera d’arrêter la compétition automobile pour se consacrer à sa famille, et s’adonner à sa passion équestre. Il fera néanmoins quelques apparitions, juste pour le plaisir, dans des courses rétro et festivals.
Ii remportera en 1964 le Shell 4000, un rallye marathon sur une Volvo 123.
En 1998, le roi Albert II de Belgique lui décerna l’ordre de la couronne.
La même année, le 2 octobre, Olivier Gendebien décèdera à son domicile aux Saintes Maries de la mer, dans le sud de la France.